» Tonton fou mero sati oh ! »*
* "Je suis l'ami de Tonton fou (Titouan) !"
En descendant de la jeep, un choix s’impose : que faire de nos bambous ?
Nos deux bâtons légers, souples et résistants nous ont beaucoup aidés, surtout pour la descente. Celui de Seb à été ajusté à la « Anssi » (sorte de serpette-machette népalaise) par un berger du coin et Ashich (le cousin) en a dégoté un joli pour Marjo.
Namaste (bis) Nepal !
Le mercredi 30 mai 2012, c’est sans difficulté que nous nous affalons sans remords sur le lit de notre petite chambre à la lueur des bougies fournies par la propriété. On s’habitue déjà aux pannes d’électricité népalaises. Las de nos derniers jours de voyage, nous ne tardons pas à s’effondrer dans les bras de Morphée.
Malheureusement, la bonne nuit de sommeil sera pour la prochaine fois ; la chaleur, les moustiques et la fatigue due à notre dernière bataille indienne nous travaillent, nous nous réveillons plus fatigués que la veille et profitons d’une journée à ne rien faire.
8 jours entre l’Inde et le Nepal …
... ou McLeod Ganj - Katmandou : 1888 km en 56h et 55min de trains, bus, jeeps, taxi, charrette et rickshaws pour 1806 roupies/pers
(Soit environ 26 euros)
JOUR 0 (mardi) : DERNIERE SOIREE A MCLEOD GANJ
Cela fait quelques jours que nous nous sommes séparés de notre Zaza. Nous errons sans réel but dans les rues du petit village spirituel et touristique à la recherche de momos pas chers et de chaïs sucrés. Grâce à une engueulade anglophone avec un patron de guesthouse nous faisons la rencontre amusante de Rémy et Ludo, deux français en mal d’aventures auto-stoppant dans les environs. Ce soir là, accompagnés de Rémy, nous buvons une bière et nous préparons psychologiquement au départ du lendemain. C’est décidé, on quitte l’Inde pour rejoindre le Népal par sa frontière la plus à l’Ouest. Notre bus pour Shimla, la ville à mi parcours entre nous et la frontière, est à 9h demain.
Les aventures de Zaza de l’Himalaya
BONJOUR, MOI C’EST ZAZA, ou Comment rendre une moto heureuse.
Hier, on a vu arriver dans la matinée un jeune couple de français, en quête d’une moto à louer pour une quinzaine de jours pour aller se balader dans la région. Mon propriétaire m’a proposée, de toutes façons, y’avait que moi et Toto de disponibles. Ils ont un peu tiré la tronche en voyant ma couleur grisâtre, mais une fois essayée je les ai convaincu : tant pis pour la belle couleur rêvée pour se la péter sur les photos, je ferais leur affaire.
Ils ont alors dit, après quelques négociations : « on vient la chercher demain », ce qui a laissé à mon propriétaire assez de temps pour me pomponner, un peu, et m’installer, à leur demande, un porte bagage équipé de tendeurs à l’arrière et deux rétroviseurs.
Ce samedi 5 mai, dans la matinée, après avoir englouti quelques paranthas et quelques tchais, ils viennent me chercher, sourires aux lèvres : si j’ai bien compris ça fait un moment qu’ils voulaient trouver une moto, il faut croire qu’ils m’attendaient !
Ils n’ont pas l’air d’être prêts pour partir aujourd’hui et me confient qu’ils doivent s’occuper de quelques babioles avant de partir à l’aventure. Ca tombe bien, la pluie se met à tomber. Seb aura quand même le temps de m’amener faire un petit tour pour me découvrir un peu, rien que lui et moi. Demain, c’est le grand départ.
D’Ajmer à Mc Leod Ganj, peripeties.
Le vendredi 13 Avril, vers une heure du matin, nous descendons à la station ferroviaire d’Ajmer dans la région du Rajasthan, en Inde.
Nous constatons avec agacement qu’il n’y a pas d’heure pour appâter deux petits visages pâles fatigués et éprouvés par leur réveil matinal. Mais cette fois, ni touk-touk, ni truc-truc, ni bidule machin chouette à roulette voulant gratter quelques dizaines de roupettes sur notre dos n’auront raison de nous : ON SE DEMERDE !
Malheureusement les ruelles de la ville dans le quartier de la gare sont sombres, puantes, sales, nos sacs sont lourds, nos jambes sont las et les quelques hôtels que l’on fini par dénicher sont hors de prix.
OK.