Plus on est de fous, et moins il y a de riz !
Dimanche 13 novembre, nous passons la frontière chinoise et arrivons dans la ville de Erenet, où nous passerons une nuit. On passe d’une petite ville mongole à une petite ville chinoise mais qui, comparée à la précédente, est immense, de routes en mauvais état à des routes parfaitement goudronnées, on voit des feux rouges, des motocyclettes électriques (entre le vélo, la trottinette et le scooter !) des vélos et des vélos pousses-pousses, et les gens dans la rue nous semblent déjà plus aimables et souriants … Nous mangerons notre premier repas chinois dans un petit restau pour 12 yuan pour deux, soit 1,50€.
Nous avons ensuite l’intention de prendre notre temps pour rejoindre Pékin, mais on comprend vite à la gare routière que sans carte traduite en anglais et sans guide de conversation, on n’ira pas bien loin !
On décide donc finalement de prendre un bus-couchettes (grande première pour nous !) pour Beijing, ou Pékin, le lendemain, départ vers 16h, arrivée prévue vers 4h du matin. Nous croisons par hasard à la gare routière Marie et Julien, le couple de français avec qui nous avions passé notre première soirée en Mongolie, qui partent pour une ville plus à l’est ; puis nous croisons Manu et Michka, nos copains franco-italo de Mongolie, qui eux partent à la même heure que nous pour Pékin, mais pas dans le même bus (il y en a environ 10 qui partent en même temps !)
Nous nous donnons donc rendez-vous là bas, à la gare routière. Finalement, nous arrivons à 2h du matin, un peu déboussolés, car nous pensions attendre un tout petit peu pour prendre le premier métro et ne pas avoir à payer cette nuit là… Nos copains arrivent une demi heure après nous, on aura le temps de se faire harceler par 40 taxis qui ne comprenaient vraiment pas ce que l’on faisait là, assis sur nos sacs à attendre à 2H du matin, et avons sympathisé avec deux mecs de la sécurité.
On partagera donc les frais d’un taxi et on filera vers le centre, heureusement nos copains Pauline et Julien nous ont donné l’adresse d’une guest house ! Et puis bien sur, après toutes ces heures à dormir dans le car, on est loin d’être fatigués, on décide donc d’aller manger un bout et boire un coup, juste à côté il y a une grande rue pleine de lanternes rouges et de restaurants (on se croirait à China town !!).
Nous choisirons le bon, car en partant ils nous accusent de ne pas avoir payé et, après quelques engueulades en français, chinois et italien, ils appelleront la police ! Bienvenus à Beijing ! Ces derniers demanderont finalement à voir les caméras de surveillance, et verront que nous avons bien donné l’argent et, qu’en plus, le restau ne nous avait pas rendu la monnaie !
Nous passons une semaine à Pékin, à découvrir la cuisine chinoise, délicieuse et peu chère (en moyenne, on peut manger pour de O,80 € à 3€ par personne, le moins cher étant un riz cuisiné ou une soupe de noodles), à découvrir cette jolie ville, ses petites ruelles animées, ses petites boutiques, ses parcs, ses lacs, sa cité interdite, ses toilettes publiques à tous les coins de rue, son grand marché d’antiquités…
Nous prendrons du temps à cheval sur des vélos (aaaaaaah une bonne cure, Marjo est contente et satisfait un peu son manque), à se perdre dans les minuscules rues pékinoises.
Mais nous passerons aussi du temps à souffrir de la pollution (ce qui fait que tout le monde se racle la gorge pour se débarrasser élégamment de ses gros glaires pollués, excusez le terme, dans la rue comme au restau !), de certaines odeurs nauséabondes, et de cette circulation si abondante.
On croise des toilettes publiques tous les 10 mètres voire plus, dans le centre la plupart des gens n’ont pas de « restroom » à domicile, on voit donc les pékinois sortir en pyjama et pantoufles pour aller faire leurs besoins à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. On se rend compte de la différence de culture lorsque les portes sont inexistantes, et que ça ne pause aucun problème, aux hommes comme aux femmes !
La vaisselle dans les restaus est composée d’une paire de baguettes par personne, accompagnée d’un petit sachet plastique contenant une petite assiette, une cuillère, un verre pour le thé (toujours offert par la maison, mais qui est souvent juste de l’eau chaude un tout petit peu aromatisée), et un petit bol. Une fois la vaisselle utilisée, ils la mettent dans une grosse caisse, puis, lorsque la caisse est pleine, elle est tout simplement déposée devant le restaurant, et un camion fait la tournée du quartier pour récupérer la vaisselle sale et distribuer d’autres petits sachets avec la vaisselle propre. Très écolo 😉 !
On peut dire qu’on a aimé Pékin, et on s’y verrait même pas mal passer un peu plus de temps !
Nous regretterons un peu de ne pas s’être motivé pour trouver un couch surfeur ici, hé oui nous étions avec nos copains dans une chouette guest house, ça a des côtés plus faciles…
Après une semaine passée à Beijing, nous repartons le mercredi 23 novembre en direction de la grande muraille. Pauline et Julien nous avaient conseillé un endroit, pas trop touristique et surtout très facile d’accès. Nous avons donc pris deux bus avec un changement, et avons payé moins de 3euros chacun pour s’y rendre ! Nous sortons du bus à Huang Hua Cha, et là, majestueuse au dessus de nos têtes, la muraille !
Nous trouverons une petite chambre indépendante, avec lit chauffant : la chambre donne sur dehors, et il y a une petite trappe dans le mur qui donne sous le lit, permettant d’y faire un feu pour ainsi le chauffer ! Pratique, mais… ça chauffe un peu trop ! D’autant plus que la pièce ici n’est pas chauffée par ailleurs, nous avons donc très froid, à part allongés sur le lit, où nous avons presque trop chaud.
Nous resterons ici deux jours et deux nuits, un jour de temps gris et triste nous permettra de se balader sur la muraille avec une certaine ambiance mystique, et l’autre jour nous permettra de nous balader sur la muraille de l’autre côté de la vallée avec un ciel bleu et gai.
Les photos en diront plus…
ps : ne vous offusquez pas, le titre est une private joke à ceux qui se reconnaitront 🙂
en illustration, la Cité Interdite à Pékin.
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10 décembre 2011
alors oui oui, un commentaire, voilà voilà, tout chaud tout beau.
j’ai envie de dire vive tofu huyn, ici tous mes classmates ( devrais-je dire toutes puisque définitivement en livre il n’y a que des filles, à part jo, un gay ) et tout le monde est asiat, à part moi et une portugaise, et majoritairement chinois. et un truc que j’ai découvert, c’est : les chinois ont l’habitude de boire de l’eau chaude. pas de métaphore, juste de l’eau chaude dans un thermos. la première fois qu’on est allés au restau, 5 nanas se sont pointées au comptoir pour demander de l’eau chaude. ça explique peut-être le « thé » gratuit.
dire bravo à vous deux pour arriver à poursuivre un blog aussi fourni et détaillé sur un si long temps ne serait que très faible, alors je vais le dire plusieurs fois : bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo bravo. continuez à faire attention à vous, et à kiffer of course.
30 décembre 2011
oui oui on trouve de l’eau chaude de partout! et presque personne ne boit de l’eau froide! on a l’air con avec notre bouteille d’eau minérale dans le train alors que tt le monde va se remplir son thermos d’eau chaude près des toilettes!
10 décembre 2011
Wahou ! Et bien moi lundi, j’ai un DS d’economie sur Shanghai ! 😀
Bisous petits mangeurs de riz.
20 décembre 2011
vous me faites rever bande de veinards !! 😉
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